Sur le motif extérieur :
Morgane la sirène écume en vain les flots,
Pour le plus grand malheur des hommes qu’elle enchante.
On entend des marins qui poussent des sanglots,
Car son charme est plus grand que celui de l’infante.
Les habitants du bourg dorment dans des lits clos ;
Au dehors le vent souffle et la mer se lamente :
Morgane la sirène écume en vain les flots,
Malheur à celui-là perdu dans la tourmente.
Au terme des hivers les beaux jours sont éclos,
Mais c’est un air trompeur que le printemps nous chante :
Morgane la sirène écume en vain les flots,
Pour le plus grand malheur des hommes qu’elle enchante.
Sur le motif intérieur :
Il pousse un beau verger sur l’île d’Avalon,
Où séjourne, pensif, le sage roi Gradlon.