Deux poèmes objets, sur un balai et un pignon de vélo, composés pour la remise des tickarts du jeu des poétickets, qui avait lieu mercredi dernier.
Il faut au merveilleux tendre une souricière
En oubliant parfois de toucher au balai :
Gageons qu’il tentera peut-être une sorcière.
Il faut au merveilleux tendre une souricière
Et laisser la raison dormir dans la poussière.
Afin de s’assurer qu’il vole pour de vrai,
Il faut au merveilleux tendre une souricière
En oubliant parfois de toucher au balai.
Pour appuyer sur les pédales
Il faut savoir serrer les dents
L’anatomie est un scandale
C’est la faute au gouvernement