Après avoir inscrit le but victorieux de son équipe en finale de coupe du monde, Hervé Éléouet prend une retraite bien méritée à la campagne. Il met à profit son temps libre pour faire de la bicyclette. Chercheur inlassable, il découvre des trucs en observant un escargot sur la pelouse pendant toute une après-midi. Il rédige les statuts de l’association Compter les girafes, qui remplaceront, si tout va bien, la déclaration universelle des droits de l’homme d’ici la fin de l’année prochaine, et lance à Brest le jeu des poétickets. « Un concours drôlement chouette », dira Victor Hugo.
Il publie ses mémoires sous la forme de livres qui abordent toutes sortes de sujets, particulièrement les autruches, officie régulièrement en tant que poète public, dispute des batteules de poésie ou se donne à soi-même, mais en public, des conférences en alexandrins.
Sa participation à la bataille de Lépante est remise en cause par les historiens. Néanmoins, son menton volontaire et sa manière de manger du crabe traduisent un tempérament bagarreur. Il meurt en 1532, écrasé par un rorqual sur le gaillard d’avant d’une caravelle.