Voici un poème composé pour une balade poétique avec des élèves du lycée de l’Elorn à Landerneau et lu sur le petit parking qui l’avait inspiré.
Sur ce petit parking il y a six panneaux comme celui-ci. C’est pratique : un par strophe.
Landerneau n’est pas Deauville
Sachez que c’est une ville
Où l’on marche sans façon
Merci de votre compréhension
Un chat dort à la fenêtre
Il a le cœur gros de n’être
Pas blotti dans son chausson
Merci de votre compréhension
Et la vierge dans sa niche
Se sent comme une potiche
Au pignon de la maison
Merci de votre compréhension
Au ciel passe un gros nuage
C’est qu’on y fait le ménage
Une éponge est au plafond
Merci de votre compréhension
Au sol dorment les voitures
Rangés en sages figures
Leur parking est en béton
Merci de votre compréhension
Landerneau n’est pas Deauville
Sachez que c’est une ville
Où l’on marche sans façon
Merci de votre compréhension