Un poème sur tous les thons
Les petits poissons et les requins blancs
Voguent de conserve en dix océans
Mais pour varier le bœuf mironton
L’homme sans pitié pêche les poissons
Il ne voudrait plus d’un bon faux-filet
Il jette à la mer ses vastes filets
Et n’y pouvant mais, tous les animaux
Passent à trépas en sortant de l’eau
La gent écailleuse au funeste sort
Connaît les rigueurs d’une affreuse mort
Les braves poissons quand ils sont pêchés
Gisent en conserve au supermarché