Sonnet du vieux banc

 

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SUR LE BANC DÉFRAÎCHI QUI TIENT VAILLE QUE VAILLE
UN FANTÔME EST ASSIS IL SE SOUVIENT DU TEMPS
DE SA JEUNESSE FOLLE ET DE SES FIANÇAILLES
AVEC UNE COMTESSE AUX LONGS CHEVEUX D’ARGENT

A TRAVERS SON MANTEAU LA PEINTURE S’ÉCAILLE
IL ÉTAIT CHEVALIER QUAND IL AVAIT VINGT ANS
VÊTU D’UN BEAU CIMIER D’UNE COTTE DE MAILLE
IL ALLAIT A LA COUR AU MILIEU DE SES GENS

LA MAÎTRESSE DU ROI S’APPELAIT CUNÉGONDE
ON BRÛLAIT POUR DES YEUX DONT ON ÉTAIT L’ÉLU
LES SEIGNEURS D’AUTREFOIS NE DANSENT PLUS LA RONDE

CE POÈME EST ÉCRIT SUR DU BOIS VERMOULU
IL PASSERA BIENTÔT COMME TOUT PASSE AU MONDE
GRÂCES ET RÉCONFORT AU PASSANT QUI L’A LU

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