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Mes livres et cartes postales sont publiés aux éditions Le fantôme des hortensias. On peut les acheter sur le site de la maison d'édition, et même commander et faire expédier un poème sur un sujet de son choix.
Je me chauffe sur un mur
Comme ferait un lézard
Et le soleil par hasard
S'éclipse le monde est durQui se moque de mon père
Dit un enfant doit subir
Ma rancune et ma colère
Que je m’attache à fourbirLe nom que tu galvaudes
Est par d'autres porté
Et l'homme qui te fraude
Est leur identitéLe feu rouge est rouge
En attendant qu'il soit vert
Je compose quatre vers
Non trois trop tard on bougeCatégories
Archives de catégorie : Poèmes objets
Flûte
J’aurais voulu être un piano Pour qu’on me tape sur le do Maman voulait que je sois chaise Et papa lustre ou bien cimaise Quelquefois je charme un serpent Je suis ce genre d’instrument Lorsqu’au couchant le ciel se teinte … Continuer la lecture
Mon parapluie
Quand il pleut Sous mon toit J’abrite un Maladroit Qui regarde Au plafond Pour me lire Et se cogne à la paroi
Poème d’équerre
Le carré des pieds de l’hypoténuse Est la somme des carrés des Pieds des autres côtés C’est ainsi Qu’on randonne autour De l’angle droit Poème d’équerre Pythagore Un beau soir d’hiver Parlait tout bas : « Tout s’endort, Inventons l’équerre Ou … Continuer la lecture
Planche à voile
Poème sur le dessous de la planche C’est joli le fond de l’eau Mais ça manque un peu d’oiseaux Poème sur le dessus de la planche On voit danser des nuages En formes de requins blancs Dans l’air on … Continuer la lecture
La crise
C’est la crise. Le mobilier des salles de bain est réduit à la mendicité. Si quelque nuage En passant donnait Pour un robinet Qui est hors d’usage Un peu d’eau de pluie Dans mon lavabo (Bien qu’il fasse beau) Je … Continuer la lecture
Parchemin
Cette peau qui parchemine Enrobait un jour un fruit Ma pointe frêle y chemine Et demain toujours s’enfuit
Vestiges d’orange à Rome
DANS L’ORANGE SOUS LA PEAU MICHEL-ANGE MIT UN MOT QUI LA MANGE LE LIRA MICHEL-ANGE EN RIRA
Anagrammes de clémentine
PLEURE PELURE ÂME SURE QUE L’ON CROCHE A MESURE QU’ON L’ÉCORCHE
Charpentes
Le semeur de charpentes N’a pas l’ombre d’un toit Sous la lune il s’en va Comme il va par les sentes Sans objet ni demeures Les charpentes se meurent
Sonnet du vieux banc
SUR LE BANC DÉFRAÎCHI QUI TIENT VAILLE QUE VAILLE UN FANTÔME EST ASSIS IL SE SOUVIENT DU TEMPS DE SA JEUNESSE FOLLE ET DE SES FIANÇAILLES AVEC UNE COMTESSE AUX LONGS CHEVEUX D’ARGENT A TRAVERS SON MANTEAU LA PEINTURE … Continuer la lecture